Kachina Nouveau Membre
Messages : 24 Points de Nirjana : 73 Date d'inscription : 12/04/2014 Age : 23 Localisation : Je danses sur mes Terres ~
| Sujet: Kachina ~ Sam 12 Avr - 18:38 | |
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Kachina ~ Danser pour tenter d'oublier | | Nom : Mon nom ? Kachina. Oui, je suis une Danseuse Sacrée, une Danseuse Mystique. C'est ce que signifie ce nom en amérindien. (Kachina se prononce Kat-Chine-a) Surnom : Certains me surnomment Kachy', et l'on me nomme parfois Yepa, ce qui signifie "Princesse de l'Hiver". Sexe : Je suis une femelle. Age : Hum... Combien de printemps ais-je vécu ? Cette saison où tout renaissait et resplendissait, alors que mon cœur s’effondrait un peu plus... Voilà trois ans et demi que je suis venue dans ce monde. Meute : Je suis une Panthère de la Meute Agilité. Rang : J'ai été nommée Chasseuse et je ferais tout pour être à la hauteur.
| | | | Ta beauté est plus pure que le cristal ~ | | Kachina est d'une beauté digne d'une déesse qui attire nombre de prétendants... C'est une panthère des neiges, aussi appelée once, irbis ou léopard des neiges. Son pelage change au fil des saisons, et prends des teintes très variées. Parfois il est gris argent, d'autre fois gris très clair, ou encore gris assez sombre, et il lui arrive de prendre des teintes crème ou même dorées. Son museau, son poitrail et son ventre sont toujours plus clairs, variants d'un blanc neigeux à un gris fer et à une couleur beurre. Il lui arrive même que son pelage soit entièrement blanc, si l'on omis ses tâches. Mais, malgré ces nombreuses teintes, il y a des choses qui ne changeront jamais en son apparence. Par exemple ses rosettes de léopards qui restent d'un noir profond, et dont l'intérieur est toujours plus foncé que le reste de son pelage. Sa fourrure reste toujours épaisse et soyeuse. Lorsque vient l'hiver, un doux duvet s'y ajoute, lui tenant chaud, tandis que l'été elle laisse passer l'air et la protège de la chaleur car pendant les saisons chaudes elle est toujours assez blanche, et le blanc revoit la chaleur. Kachina a également deux yeux semblables à des éclats d'Azur. D'un bleu intense, qui peut s'avérer de couleur ciel comme de couleur glace.
Notre belle panthère est, sous sa fourrure épaisse, mince et gracieuse. Son nom, « Danseuse Sacrée » lui convient parfaitement. En effet, sa grâce et son élégance naturelle font de ses pas des mouvements de danse. Elle a, comme toutes les panthères des neiges, de grosses pattes dont les coussinets sont noirs. Ses griffes et ses crocs sont blancs éclatants.
| | Tu danses avec la douleur, tu joues avec la mort ~ | | Hum... Comment décrire Kachina, comment décrire son cœur et son âme ? En fait, cette jeune panthère est... Tout simplement folle. Elle n'est certes pas la plus folle de la Meute, mais elle fait bien partie du lot !
Commençons par le début. Elle est toujours joyeuse, enfantine, riante, ainsi que têtue et courageuse comme nul autre. Séductrice, aussi. Ses yeux d'azur vous ensorcèlent et vous hantent jusqu'à ce que vous sombriez dans l'amour, jusqu'à ce qu'elle devienne votre seul désir, votre seule obsession. Mais lorsque vous pensez la tenir, elle s'échappe.
A force d'être habitée par la douleur depuis toute petite, Kachina en est devenue la reine. Elle n'a pas peur de la souffrance, quelle soit physique ou morale. Elle joue avec la mort. En effet, je vous l'avais bien dit, cette panthère est folle...
| | Danses, ma toute petite... Ça t'éviteras de pleurer. | | - Début en version longue :
Tout était noir. Tu laissais échapper un gémissement de douleur avant de cligner des yeux. Une blancheur éclatante régnait partout autour de toi. Quelques petits flocons tombaient du ciel, voltigeant au rythme du vent. Tu te relevais, serrant les mâchoires sous la douleur. La neige commençait à te recouvrir. Ton petit corps était couvert de sang, si bien que ta fourrure était devenue pourpre. Tu fis un pas, puis un autre, et partis d'un pas chancelant, laissant derrière toi une trainée de sang. Qui étais-tu ? Quel était ton nom ? Où était ta famille ? Que t'était-il arrivé ? Quoi qu'il est pu se passer, ça avait dût être terrible, car tu sentais une immense douleur te briser le cœur, et deux trainées humides de larmes étaient tracées sur ton museau...
La neige te rendait la marche plus pénible encore. Ton corps meurtri pourrait-il résister ? Nombre de fois tu trébuchais. Et puis, tu finis par ne plus avoir la force de te relever. Une nouvelle plainte sourde s'échappa de ta gorge.
Il y eut un bruissement dans la neige. Tu entrouvris le yeux. Depuis combien de temps étais-tu ici, inconsciente et blessée ? La tempête de neige faisait rage. Tu étais presque entièrement recouverte. Tu entrevis devant toi deux pattes dorées. Tu levais les yeux vers la panthère qui t'observait. Celle-ci resta un instant sans bouger, ses yeux couleur d'azur plongés dans les tiens. Puis elle se mit à gratter la neige. Petit à petit, à mesure que le tunnel qu'elle creusait devenait plus profond, elle y disparaissait. Bientôt, le bout de sa queue s'y engouffrait lui aussi. Quelques secondes plus tard, elle ressortait et te saisissait par la peau du cou avant de te tirer. Elle te déposais au fond de la petite tanière, et s'allongeait juste devant, pour te protéger du vent qui s'engouffrait dans le tunnel.
Le soleil se levait à l'horizon. Tu ouvris les yeux. La panthère dorée était partie. Dehors, la tempête s'était arrêtée. Un nouveau jour se levait. Tu poussais un soupir et étendais tes pattes devant toi. Tes muscles étaient encore engourdis par le froid et les blessures. Soudain, un grattement retentit à l'extérieur. La panthère était-elle revenue ? Mais ce fut un autre animal qui se présenta à l'entrée de la tanière... C'était un énorme grizzli. Il t'observa droit dans les yeux, et poussa un grondement rauque avant de se mettre à gratter la neige pour t'atteindre. Tu étais bloquée. Deux choix s'offraient à toi : tenter de creuser encore pour te faire une nouvelle issue et t'enfuir ou combattre. Mais, tu ne te rappelais plus de rien, tu avais oublié jusqu'à tes propres capacités. Sans réfléchir, tu optais pour la deuxième solution. Tu bondis vers l'ours et lui griffais le museau en poussant un cri de guerre. L'ours poussa un cri furieux et se redressa sur ses pattes arrières, avant de plonger en avant pour tenter de te mordre. Tu bondis de côté en feulant. Ta rapidité te surpris. Tu t'élançais, toutes griffes dehors, et bondissais sur le museau de l'ours, mordant et griffant tant bien que mal. Mais le grizzli t'éjectais en secouant furieusement la tête. Tu tombais au sol avec force, et glissais sur la neige. Tu te relevais péniblement, et levais tes yeux vers l'ours. Tu poussais un cri lorsqu'il te mordis furieusement au niveau des épaules et redressais la tête, ton petit corps dans ses mâchoires puissantes. Tu fermais les yeux et griffais au hasard, cherchant à atteindre un point faible.
Soudain, les mâchoires de l'ours se rouvrirent et tu tombais au sol au milieu d'une marre de sang. Tremblante de douleur et incapable d'esquisser un autre mouvement, tu levais les yeux vers le plantigrade. Il se battait contre la panthère dorée. Elle était revenue !
Le combat fit rage entre ta protectrice et le grizzli. Tu tentais de te relever nombre de fois, mais tu retombais toujours sans pouvoir faire un seul pas. Combien de temps cette lutte dura t-elle ? Tu ne le sus jamais. Il te semblait qu'elle avait commencé depuis déjà une éternité, ou peut-être seulement quelques secondes... Quoi qu'il en soit, l'ours finit par s'enfuir. La panthère dorée s'approcha de toi en boitant bas, son pelage ensanglanté comme le tien. Elle te saisis par le cou pour te ramener, une fois de plus, dans la tanière improvisée que l'ours avait à moitié détruite. Elle repartis et revint peu après, trainant à sa suite un énorme cerf. Elle creusa un petit creux sur le bord de la galerie et t'aidais à t'y coucher avant de réaménager la tanière en creusant un peu plus loin. Elle creusa aussi un coin où elle laissait la proie, avant de la recouvrir de neige pour cacher son odeur et la garder au frais.
Bientôt, la tanière retrouvais tout son confort, et la panthère t'incitait à en rejoindre le fond, où tu t'écroulais, épuisée. Elle se blottit contre toi, et bientôt son souffle se fit plus régulier. Tu ne tardais pas à t’endormir toi aussi.
Lorsque tu te réveillais, la panthère doré l'était déjà, et t'observait avec attention. Elle te souris.
« Tu va mieux ? »
Ce furent les premiers mots que tu entendis. Du moins, depuis que tu avais tout oublié. La voix de la panthère était douce comme une caresse d'été.
« Qui... Qui suis-je ? »
Tu fus surprise par la beauté de ta voix. Elle était semblable à un zéphyr des plus doux, aussi belle et légère que des flocons de neige, aussi pure et limpide que l'eau d'une source. La panthère dorée sembla elle-aussi surprise, mais pour une autre raison.
« Tu ne te souviens plus ? »
Tu fis non de la tête. La panthère dorée vint frotter doucement son museau contre ton front, comme pour compatir.
« Je ne sais pas qui tu es, ma petite. Je t'ai retrouvée blessée, ensanglantée, seule dans la neige, hier. Je ne connais rien de ce qui a pu t'arriver. Tu sembles avoir dans les quatre mois. C'est l'âge auquel les jeunes panthères commencent à manger de la viande. Mais normalement, ta mère aurait dût te garder auprès d'elle beaucoup plus longtemps, pour t'apprendre à chasser. Soit vous avez été séparées, soit... Elle t'a abandonné, ou elle est morte... » finis plus doucement la panthère.
Tu compris lorsqu'elle te donnais un coup de langue derrière l'oreille qu'elle te prendrais sous son aile et t'apprendrais à chasser. Mais ses paroles te troublèrent. Ta mère était-elle encore en vie ? Était-elle une panthère désespérée cherchant sa fille disparue, ou une démone qui t'avait abandonnée à toi-même en plein hiver ?
« Je me nommes Sakari. Ça veut dire "douce". »
Les jours passaient. Tu avais beau tenter de te rappeler, rien ne te revenait. Sakari était comme une mère pour toi. Elle t'emmenait à la chasse, t'enseignait ses meilleures techniques, et ne se fâchait jamais. Même lorsque tu effrayais la proie qu'elle chassait ou quand tu traquais une proie avant de te mettre soudainement à jouer avec des flocons de neige. Et puis, un soir, tu tuais ta première proie, une perdrix des neiges. Tu en étais plus que fière, et Sakari te félicitais chaudement. Soudain, alors que tu lâchais la perdrix dans la neige, tu eus comme une vision. Tu étais dans une petite grotte, et tu sentais la chaleur d'une famille autour de toi. Au milieu de la grotte trônait une perdrix semblable à celle que tu venais de tuer. Tu t'élançais joyeusement vers la proie, lorsque la voix d'un petit mâle te parvint.
« Hey, ne manges pas tout, Kachina ! »
La vision disparue. Tu étais de nouveau aux côtés de Sakari, observant ta proie. Encore troublée, tu tentais vainement de te souvenir de cette voix... Le seul détail qui éveillait en toi des sentiments de souvenirs était "Kachina". Étais-ce ton nom ? Oui, sans doute.
« Je... Je crois que je m'appelles Kachina... »
« Hum... Ça se pourrait bien. Ce nom signifie, si je me souviens bien, "danseuse sacrée" ou "danseuse mystique". »
Ainsi les jours passèrent, puis les mois. Sakari était la mère dont tout les jeunes rêvaient. Lorsque tu songeais à ton passé oublié, elle était là pour te consoler. Elle riait à tes jeux. Ta vie n'était plus que bonheur, grâce à celle qui te l'avais sauvée jadis. Tu étais très complice avec Sakari. Si seulement tout cela avait pu duré... Tu ne pus vivre que huit mois aux côtés de cette nouvelle mère, tout cela à cause de cet évènement tragique qui eut lieu dès ta première année...
Tu courrais aussi vite que tu le pouvais, apercevant à la lueur des éclairs la fourrure dorée de Sakari. Tu risquais un coup d’œil derrière toi. Tu apercevais déjà les premières flammes entre les arbres. Le feu vous rattrapez ! La forêt s'était transformée en un gigantesque brasier. Tu bondissais de justesse par dessus un tronc d'arbre écroulé, mais glissais lorsque tes pattes retombaient au sol. Tu t'écroulais au sol en poussant un cri de douleur lorsqu'un roc pointu vint déchirer ta chaire jusqu'au sang à l'épaule. Sakari stoppa net et se ruais vers toi sans réfléchir. Elle te saisis par la peau du cou pour t'aider à te relever et reprenais sa course, te stabilisant parfois d'un petit coup de museau.
Tu sentais presque les flammes brûler le bout de ta queue. Alors que ta mère et toi courriez le long d'une pente rocheuse, la sol se dérobait sous vos pattes. Vous glissiez le long de la pente, buttant contre les rocs. Puis tu te sentis te stopper. Le corps couvert de plaies sanglantes et de bleus, tu te redressais. Tu vis Sakari qui faisait de même, non loin de là. Soudain, un craquement sinistre retentit, et un arbre s'écroula en haut de la pente, décrochant un énorme roc de celle-ci.
« Attention ! »
Trop tard. Ta mère levais les yeux vers le roc qui lui fonçait droit dessus, une expression de terreur pure sur le visage. Il y eut un bruit terrible lorsque le rocher frappa Sakari en pleine tête. La panthère fut projetée plus loin, et le roc continua sa course, comme insensible à ce qu'il venait de causer. Tu te ruais vers le corps inerte de ta mère. Son pelage doré avait prit une teinte pourpre, et du sang coulait de sa gueule.
« Non, Sakari ! »
Tu la secouais vainement, pleurait et hurlait pour qu'elle se réveille. Mais tu savais bien qu'elle était partie pour toujours. Jamais plus tu ne pourrais courir à ses côtés, le vent dans tes moustaches, heureuse de vivre. Plus rien ne serait pareil, sans elle. Elle avait été ta mère. Tu enfouissais ton museau dans son doux pelage. La pluie se mit à tomber plus fort encore, et peu à peu le feu s'éteignit, laissant derrière lui une forêt brûlée, et au milieu des rocs, une toute jeune panthère des neiges pleurant l'être le plus cher à son cœur. Ton pelage épais se plaquait contre ton corps, trempé par la pluie. Mais qu'importe ? Vos deux sangs se mêlaient, ne formaient plus qu'une flaque unique. Et puis, tu entendis comme une voix, aussi légère que la brise. Une voix qui te disait "tu as toute la vie devant toi, Kachina. Vis-la à fond, car je serais toujours là pour veiller sur toi...". Suivant cette voix qui provenait du plus profond de ton âme et de ton cœur, tu t'éloignais du corps, tête basse. Tu jetais un regard en arrière.
Tu fus comme frappée par l'image du beau léopard gris argent. Étendu au sol, ensanglanté, un filet de sang s’échappait de ses babines. Tu te ruais vers lui.
« Papa ! Non ! »
Tu clignais des yeux et te retrouvais de nouveau dans la forêt calcinée, au milieu des rocs. Le corps du léopard argenté n'était plus ; à sa place, c'était le corps doré de Sakari. Ton cœur battait tellement fort...
Les jours passèrent. Chaque matin tu te levais et espérais revoir Sakari à tes côtés, tu voulais que tout ceci n'ai été qu'un cauchemar. Mais tu étais seule. Désespérément seule.
Mais, un jour, tu te souvins. Tu te souvins de tout. Comment avais-tu pu oublier ? Ce jour-là, tu te retrouvais face à un énorme tigre solitaire. Tu avais juste un peu moins de deux ans. Mais, grâce à ta rapidité, grâce à tes talents, tu finis par faire fuir l'animal. Et lorsqu'il fuyait, tout te revins.
Tu n'étais qu'une toute jeune et innocente panthère, collée contre le flanc de sa mère. Celle-ci, une panthère des neiges nommée Brume, était très fière de sa portée. Une très grande portée, avec deux petits mâles et quatre femelles. Tes frères furent nommés Souffle et Vent d'Hiver. Tes sœurs, Étoile, BlueBerry et Takina. La quatrième femelle, c'était toi, bien évidement.
Ton père se nommait Orage d'Or. C'était un léopard doré. Il était le père le plus doux qui soit... Jusqu'à ta naissance. Éblouit par ta beauté, il se mit à ignorer les autres, jusqu'à les blesser. Brume était profondément attristée. Il faut dire que tu fus sans doute la plus belle panthère qui soit lorsque tu étais petite.
Tu n'étais qu'une jeune panthère, abandonnée par tout souvenirs, peinant dans la neige. Tu te demandais qui tu étais et ce que tu faisais là. Pourquoi donc ton petit corps était-il ensanglanté ? Pourquoi sentais-tu des larmes sur ton museau ?
Tu fus recueillie par une belle panthère dorée, Sakari. Celle-ci creusa une tanière dans la neige pour que vous vous y abritez, alors que la tempête faisait rage. Le lendemain, lors de ton réveil, elle était partie à la chasse. C'est alors qu'un grizzli t'attaquait. Tu te débattis avant que l'ennemi ne te projette au sol où tu demeurais inerte. Alors que tu pensais que c'était la fin, Sakari surgit et combattis l'ours. Ce dernier finit par s'enfuir. Les jours passaient et Sakari était pour toi la meilleure mère au monde. Tu n'étais qu'une jeune panthère de quatre mois, déboussolée et sans souvenirs lorsqu'elle t'avait trouvé ; tu t'étais finalement souvenu de ton nom, Kachina. Tu avais un an lorsqu'un incident terrible arriva. La forêt avait pris feu à cause d'un orage, et la pluie ne suffisait pas à contenir l'incendie. Alors que tu fuyais au bord d'une pente rocheuse raide avec Sakari, le sol céda et vous tombiez. Tu te relevais pour voir un énorme rocher frapper ta tendre "mère" dans la tête. Tu te précipitais vers elle, et pleurais encore et encore. Quelques mois plus tard, tu combattis un solitaire, qui finit par s'enfuir. Alors, tu te souvins de ton passé. Tu étais née, innocente petite boule de poil. Tu étais une panthère à la beauté utopique. Ton père, qui avait jadis était doux et sage, et qui répondait au nom d'Orage d'Or, n'avait d'yeux que pour toi. Il se mit à haïr les autres petits, et sa compagne, allant parfois jusqu'à les blesser. Ta mère se nommait Brume. Tes frères, Souffle et Vent d'Hiver, tandis que tes sœurs étaient Étoile, BlueBerry et Takina. Les autres petits te haïssaient, à cause de ton père qui les rejetait. C'est pourquoi un jour Souffle t'attaqua. Tu lui hurlais d'arrêter, mais aveuglé par la rage, il te griffais et te mordais avec fureur. Tu voulus te défendre, mais tu ne savais rien d'un combat, faute d'avoir joué avec eux. Tu fermais les yeux, la gueule grande ouverte, griffant au hasard. Tu sentis de la fourrure dans ta gueule. Instinctivement, tu la refermais. Ton frère poussa un cri, le goût du sang t'envahit. Tu le relâchais et bondissais en arrière. Non, ce n'était pas possible... Tes crocs avaient donnés la mort à ton propre frère, se refermant sur sa gorge. Tu l'avais tué.
Ayant accourus aux cris de luttes, le reste de ta famille déboula. Ils te trouvèrent étendue contre le corps inerte de ton frère, pleurant. Brume poussa un cri empli de la douleur d'avoir perdu son fils, et les autres petits se ruèrent vers le petit corps, s'y blottirent en gémissant. La mère ne tarda pas à les rejoindre. Ton père seul contemplait sans émotions le corps de son fils. Il dit que ce petit n'avait eut que ce qu'il méritait, à attaquer plus pure que lui. Furieuse, tu bondis sur le léopard. Vous rouliez au corps à corps. Soudain, tu t'aperçus que vous étiez non loin du bord d'un précipice. Tu voulus t'en éloigner, mais tu glissais et te fis emporter. Tu tenta de te maintenir à l'aide de tes pattes avant, le temps de trouver un appui avec tes pattes arrières, mais tu ne pus résister à la chute. En contrebas coulait une rivière aux flots déchaînés. Tu tentais vainement de te maintenir à la surface. Soudain, tu sentis quelque chose t'agripper la peau du cou. Les falaises firent place à une rive en pente douce. Tu fus hissée dessus. Tu jetais un regard vers ton sauveur : Orage d'Or. Il s'écroula au sol, crachant de l'eau.
Ton père te demanda alors pardon... Pour tout ce qu'il t'avait fait. Tu compris qu'il était revenu à la raison. Il mourut peu après, trop affaibli par la lutte contre le courant qu'il t'avait épargné.
Quelques jours plus tard, une nouvelle mort vint troubler ta vie. Tu avais fait la paix avec les tiens. Ce fut ta soeur Étoile... Alors qu'elle jouait à la course-poursuite, elle atteint le Rocher Sublime. Elle n'eut pas le temps de ralentir, et tomba. Puis, le lendemain, ce fut BlueBerry qui disparut dans la Forêt Brumeuse. Malgré vos recherches, vous ne la retrouviez pas...
Tu avançais dans la neige, accompagnée par Brume, Vent d'Hiver et Takina. Soudain, trois énormes tigres solitaires vous attaquèrent. Malgré vos efforts, ils ne s'enfuirent qu'en laissant derrière eux les corps inertes de Brume et de Vent d'Hiver... Vous passiez la nuit à les pleurer. Au petit matin, tu retrouvais le corps de Takina froid comme la glace ; elle n'avait pas résisté au froid de la nuit.
Alors que tu venais d'atteindre deux ans, l'âge auquel tu pouvais avoir des enfants, tu rencontra un beau léopard noir de jais. Il se nommait Black Ebony, et tu l'aimais immédiatement. Ce fut le coup de foudre. Il ne fallut que quelques mois pour que naissent trois petites boules de poils. Enfin, plutôt deux, car le seul petit mâle de la portée ne respirait pas. Le jeune Granit était mort-né. Ton âme ne s'en brisa que plus. Si tu avais sut ce que te réservais le destin...
Alors que tu te promenais avec Black Ebony, et tes deux filles Ecume et Chilali, un incendie se déclara. Tu détestais le feu depuis la disparition de Sakari. Mais, cette fois, ce fut Chilali qui mourut, suffoquée par la fumée. Restée en arrière sous la surveillance de son père, elle n'avait pas été assez rapide pour atteindre un lieu plus sûr. Black Ebony l'avait laissé mourir... Furieuse, tu te retournais contre ton compagnon. Celui-ci t'annonça qu'il ne t'avait jamais aimé. Sans pitié, dans la folie du désespoir, tu le tuais sous les yeux d'Ecume. Lorsque tu te rendis compte de ton geste, il était trop tard. Avant que tu ne puisses esquisser le moindre mouvement, des tigres vous attaquèrent. Tu reconnus ceux qui avaient tué ta mère et ton frère. Bien qu'épuisée après la lutte contre Black Ebony, tu te battis avec fureur. Mais, dans la bataille, Ecume fut tuée... Tu tuais les tigres. Tu étais devenue une diablesse sans pitié. Ils avaient tué les tiens !
Alors que le soleil se couchait, teintant d'or le ciel, ta silhouette s'éloignait tristement du champ de bataille, laissant derrière elle son passé. La queue trainant dans la poussière, les oreilles basses, tu te sentais brisée. Tu ne voulais pas oublier, mais tu avais besoin d'un nouveau départ. C'est pourquoi tu devins la panthère que tu est aujourd'hui. Tu fus trouvée et accueillie par la Meute Agilité, et tu fais de ton mieux pour la satisfaire.
| | Hors Role Play | | PUF (surnom) : Perle, Allégorie, Blood, Banane (par Nimir-Ra), Belle tigresse (par Sila), la maman d'Hiceibnjedken le mouton arc-en-ciel...ect... Comment avez-vous découvert le forum? : I'm a fonda ! Toujours pas compris depuis le temps ??? Avez-vous lu le reglement? : --' Bon je crois vraiment que t'as rien compris toi là je suis fonda je te dis évidement que je l'ai lu... Alors les code : Je deviens folle. Enfin, je le suis déjà mais bon... Ceci est une auto-validation. | |
Dernière édition par Kachina le Dim 13 Avr - 16:54, édité 6 fois | |
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